2017年10月26日星期四

Ce patron a transformé ses installations et sa flotte de voitures de société en 'plug-in hybrides': le gouvernement va bientôt faire "une catastrophe"

Ce patron a transformé ses installations et sa flotte de voitures de société en 'plug-in hybrides': le gouvernement va bientôt faire "une catastrophe"

Ce patron a transformé ses installations et sa flotte de voitures de société en 'plug-in hybrides': le gouvernement va bientôt faire "une catastrophe"

Les voitures dites 'plug-in hybrides', un concept pourtant plébiscité par les constructeurs qui font un pas vers l'électrique, n'auront bientôt plus aucune raison d'être dans la flotte d'une entreprise. Le Ministère des Finances est sur le point de leur retirer leur avantage fiscale. Et pourtant, bien utilisée, elles ont permis à une entreprise wallonne de faire rouler ses 32 voitures de société "28% du temps au soleil", et le reste à l'essence. C'est nettement plus écologique que le diesel, privilégié par toutes les entreprises pour son coût et sa consommation moins élevés.

Paul de Gheldere est un patron en colère. C'est un de ses employés qui a prévenu la rédaction de RTL info via le bouton orange Alertez-nous, pour nous faire part d'un changement dans la législation fiscale qui va avoir un impact très important sur un secteur en pleine expansion: les voitures dites 'plug-in hybrides', de plus en plus intelligemment développées pour offrir l'autonomie d'un moteur essence et l'écologie d'un (petit) moteur électrique.

C'est le même genre de modifications que celles prises par la Région wallonne avec les panneaux solaires: un changement des règles du jeu en cours de partie, qui bouleverse une tendance positive pour l'environnement, à savoir le recours à de l'énergie renouvelable en remplacement partiel de l'énergie fossile.

Les modifications que le gouvernement fédéral est sur le point de concrétiser sont "une vraie catastrophe pour le secteur, et donc pour l'environnement", nous a expliqué Paul de Gheldere, le patron de Netika, une entreprise de logiciels et services informatiques basée à Wavre.

Après 20 ans de diesel, une solution plus propre

C'est en 2016 que Netika a réfléchi au moyen de remplacer sa flotte d'une quarantaine de voitures de société roulant au diesel en quelque chose de plus respectueux de l'environnement. "Ça faisait 20 ans qu'on roulait au diesel, et on a donc examiné ce qu'il était possible de faire au niveau de l'essence".

Netika s'est orienté "vers les véhicules plug-in hybrides" qui, plus chers à l'achat, reviennent pratiquement au même prix que l'essence grâce à une fiscalité avantageuse, et si on les utilise correctement. Calculs faits, la société constate 5% de coût total supplémentaire en roulant avec des plug-in hybrides (comparé à des diesel). "Mais on fait un vrai geste pour l'environnement".

Au niveau fiscal, les rejets de CO2 calculés sur base d'une utilisation optimale sont tellement bas que les plug-in hybrides "sont déductibles à 100%", c'est-à-dire qu'ils font baisser davantage le bénéfice imposable de la société. Une voiture diesel (très populaire dans les entreprises), en fonction de ses rejets de CO2, n'est déductible qu'à hauteur de seulement 50% généralement. Une voiture électrique, qui ne rejette directement pas un gramme de CO2, est déductible à 120%.

 panneau_solaire
Les nouveaux panneaux et les nouvelles voitures de Netika

Il a transformé une partie de sa société…

Après avoir fait tous ses calculs, Paul de Gheldere a voulu aller plus loin, beaucoup plus loin, pour que l'utilisation des plug-in hybrides soit la plus efficace possible. "On a fait installer des panneaux solaires, il y a 100 kWc (ils produisent donc 85.000 kWh par an, NDLR) sur notre toit. On a ensuite monté des stations de recharge devant chaque place de parking".

Tous les employés disposant d'une voiture plug-in hybride (il y en a 32 chez Netika) ou 100% électrique (4) ont donc pris l'habitude de brancher leur câble dès qu'ils arrivent au travail. "Avec ce qu'on a installé, ça prend 10 secondes".

En bon éditeur de solutions informatiques, Netika a aussi créé son propre logiciel pour gérer de manière pointilleuse une flotte de véhicules plug-in hybrides. "On a développé Neofleet pour les PME qui souhaitent elles aussi passer à ce type de voiture pour leurs employés".

Cela va tellement loin que la gestion de la recharge des voitures via les panneaux solaires dépend de la météo (entre autres), et que les employés ont un chargeur intelligent à domicile pour se faire rembourser automatiquement l'électricité injectée durant la nuit dans la voiture.

Tout ça pour rien ?

Paul de Gheldere est fier d'avoir réussi son "challenge", comme il appelle le passage du diesel à l'hybride pour sa flotte de voitures de société. Après des calculs minutieux et des investissements intelligents, il présente un bon bilan écologique.

"En 5 mois, 11.900 kW/h ont été injectés dans les batteries des voitures. Elles ont roulé 49.000 km 'au soleil', soit 28%, et même 33% pour ceux qui chargent la voiture chez eux, la nuit". Au lieu de rouler 100% au diesel polluant, les employés de Netika roule donc un tiers du temps sans rejeter le moindre gramme de CO2, et deux tiers du temps à l'essence, un carburant plus propre. 

Hélas, au lieu d'inspirer d'autres PME (et leur donner aussi l'idée d'utiliser le logiciel Neofleet par la même occasion, tant qu'à faire), le beau projet wallon de Netika pourrait n'être qu'une brève éclaircie dans la grisaille.

"Le gouvernement fédéral veut faire la chasse aux 'fausses voitures hybrides', mais c'est insensé, ça n'existe pas".

netika
Paul de Gheldere, un patron amer

C'est quoi, une 'fausse hybride' ?

Il y a quelques mois, lors d'une nouvelle réforme de la fiscalité, le gouvernement fédéral de Charles Michel a annoncé son intention de chasser les 'fausses hybrides'. Il s'agirait des voitures plug-in hybrides dont la batterie sensée prendre le relais régulièrement ne serait jamais rechargée par son conducteur. Dès lors, elle polluerait exactement comme une voiture traditionnelle, tout en profitant d'avantages fiscaux indûs.

Il est donc logique de s'attaquer à cet abus, mais selon Paul de Gheldere, ce sont les "mauvais conducteurs de voitures hybrides" qu'il faut sanctionner, ceux qui ne prennent jamais la peine de recharger la batterie au travail ou à la maison. "Les fausses voitures hybrides, ça n'existe pas, car toutes les voitures plug-in hybrides ont plus ou moins la même capacité à rouler à l'énergie électrique, environ 30 km".

En réalité, le gouvernement vise les (mauvais conducteurs de) Porsche Cayenne, Volvo XC90, BMW X5 (etc…) ayant une version hybride. Ces gros SUV de luxe sont déductibles fiscalement, or ils consomment énormément de carburant - un peu moins si la batterie est chargée tous les jours. 

Une base de calcul très sévère

Hélas, la base de calcul pour ne plus octroyer d'avantages fiscaux (si la batterie a une capacité de production de moins de 0,6 kWh / 100 kg du poids de la voiture) est tellement sévère qu'elle pénalise toutes les plug-in hybrides. Fini la déduction de 100% de la voiture, et fini l'ATN réduit (voir plus bas). C'est quelques milliers d'euros par an et par voiture. 

"Il faut voir s'ils parlent du poids annoncé à vide, ou du poids en ordre de marche. Même dans le meilleur des cas (poids à vide), ceci confirme le maintien du problème, en tous cas sur tous les petits modèles: Golf GTE, Audi A3 eTron, BMW 225xe, BMW 330e; … ce qui est pour le moins choquant"

En résumé, d'après Paul de Gheldere, le gouvernement "ne pénalise toujours pas ceux qui ne rechargent pas (les mauvais conducteurs d'hybride), par contre il 'taxe' tout le monde et va donc tuer ce marché porteur en faveur d'un transport plus écologique".

Selon lui, il existe des solutions pour s'attaquer aux mauvais conducteurs. "La première option: l'électronique de la voiture connait les recharges qu'elle a reçue, et donc le constructeur pourrait permettre à un conducteur d'imprimer une attestation de ses recharges. La deuxième option: il suffit que la société équipe les employés d'un chargeur portable communiquant qui transmettra vos données de recharge sur un serveur. Ce serveur enverra par mail un relevé certifié de vos recharges (par mois, par an)".

Le gouvernement tue le marché du plug-in hybride auprès des sociétés

Que dit le Ministère des Finances ?

Nous avons tenté d'obtenir des réponses de la part du Ministère des Finances, détenu par Johan Van Overtveldt (N-VA). Ils ont confirmé qu'une telle modification était sur le point d'être actée. "La mesure sera d'application pour les plug-in hybrides achetées à partir du 1er janvier 2018",  nous a expliqué Caroline Dujacquier, porte-parole.

Mais on a vite décelé un manque de nuance dans le traitement du problème. "Les véritables hybrides ne sont pas visées par le projet de loi, seules les 'plug-in hybrides' le sont, à savoir celles qui se rechargent par une source d'énergie externe", dit le Ministère.

C'est très mal connaître le marché automobile et ses grandes tendances. En effet, Toyota a inventé il y a longtemps le concept de la voiture hybride rechargeant automatiquement sa batterie avec la Prius, et aujourd'hui avec d'autres modèles. Mais à l'époque, les batteries étaient de faible capacité et pouvaient donc effectivement être rechargées lorsque la voiture freinait ou décélérait.

Mais entre-temps, la donne a largement changé. Toutes les marques qui se lancent dans l'électrique (quasiment 100% des grands constructeurs, en réalité) commencent par le plug-in hybride, pour la bonne et simple raison qu'une batterie permettant à une voiture de 2 tonnes de faire une trentaine de kilomètres doit être de grande capacité, et ne peut se recharger uniquement avec la récupération d'énergie cinétique du freinage de la voiture.

Donc, en retirant l'avantage fiscal sur ces voitures qui sont plus chères à l'achat (les petites BMW 225xe de Netika coûtent déjà 36.000 euros), effectivement, le gouvernement "tue le marché du plug-in hybride auprès des sociétés".

Leur ATN (avantage toute nature) explose également

Mais il y a pire: "pour les voitures de société, la déductibilité et la taxation comme ATN seront fixés sur la base du modèle non-hybride correspondant (même carburant)", nous a précisé Caroline Dujacquier.

Contrairement à ce que pense Paul de Gheldere, les autorités fiscales ne vont pas "cumuler la puissance des deux moteurs (électrique et thermique)". En réalité, "on prend le taux d'émission de CO2 du modelé thermique correspondant, il n'est pas tenu compte du moteur électrique", nous a précisé la porte-parole du Ministère des Finances.

Malgré cela, selon les marques et les modèles, les conséquences se chiffrent parfois en milliers d'euros. "Dans le cas d'une BMW 330e qui serait donc considérée comme une 330i, le CO2 passera, avec la nouvelle loi, de 46 grammes à 145 grammes. Et donc, la TMC passera de 2.500 à de 5.000 €, la déductibilité de -100% à -75%, et l'ATN payé par l'employé de 1.800 à 3.875€".

Bref, c'est la fin des voitures de société plug-in hybrides, comme le craint Paul de Gheldere, qui a d'ailleurs lancé une pétition.

Précisons que pour le particulier, ça ne change rien, car il ne peut de toute façon pas déduire fiscalement l'achat d'une voiture, et il n'est pas question d'ATN. 

大小便事 | 蘋果日報 | 果籽 | 名采 | 20171026

大小便事 | 蘋果日報 | 果籽 | 名采 | 20171026

大小便事

香港一間位於巴士站附近的酒樓,最近貼出一張告示:「廁所不外借,非客人每次$20。」不知怎的,被網民批評不近人情。結果,老闆要出來解釋苦衷,上落巴士的人常常借用廁所、行山客借廁所之餘更自攜膠喉沖涼、人多時百幾人排隊、廁所比公廁更髒……
老闆真可憐,酒樓老闆有甚麼責任為社會提供公眾廁所?被人批評已經很委屈,還要交代收費原因。不知道他如果很有性格地說一句:「廁所是我們酒樓的,我不願意外借,吹咩?」會有甚麼後果?
一間私人酒樓,首先要滿足的是食客需要,那麼多街外人爭用廁所,對食客也不公平。列明收費,起碼遏止了大半數人用廁所的需要,沒錯,如果廁所要收費,某些人的屎尿系統自動關閉。歐洲絕大多數國家的廁所是收費的,包括商場及景點廁所,有些在門外設閘,有些直接在門上裝投幣機,你支付了廁所清潔及維護的費用,你就可以使用廁所。權利和責任分明。我在瑞士幫襯過麥記,收據上印有一組密碼,用來開啟廁所門外的密碼鎖。免費借用?No way。
老實說跟眾多文明國家相比,香港外出可使用的廁所實在太少,路上沒有公廁,地鐵站是有的,但很少,只有某幾個站有,而且有些要商借鎖匙。商場的洗手間永遠排長龍。只能去麥記、大家樂,但骯髒程度難以想像。
提供公廁是政府的責任,關普通商家甚麼事?



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沒有重複懲處? | 蘋果日報 | 果籽 | 名采 | 20171026

沒有重複懲處? | 蘋果日報 | 果籽 | 名采 | 20171026

沒有重複懲處?

十月十五日,英、美、加等國司法界十二位巨子發表聯署信,說香港的所謂獨立司法機關,判案恐已聽命於中共,而黃之鋒、羅冠聰、周永康之獄,更是「同一罪名,重複懲處」,違反法治原則。鄭月娥政府、兩個律師會、姓黨報刊等等,齊聲反駁,是意料中事;民主派任建峰律師竟然也說黃、羅、周案並無重複懲處,又說絕對相信香港法庭獨立,卻未免太過。
按黃、羅等第一次判刑,是要服務社會八十到一百二十小時;服刑之後,上訴法庭再按律政司長所請,重判三人入獄六到八個月。上訴法庭說:「由於社會服務令已經執行,刑期特予扣減。」當局因此否認「重複懲處」的批評。
但黃、羅、周之罪,據當局說,不在於他們的政見,而在於他們「要奪回公民廣場,使用暴力」。上訴法庭列舉的「暴力」罪證就是:「被告呼籲『奪回公民廣場』,那『奪』字就是暴力。」這樣的「暴力」,懲以社會服務之後,還再懲以多個月監禁,說「並無重複懲處」,大概三歲童兒才會相信。
二零一四年六月,在朝派愛港力成員倪志榮手持五星旗,擊傷反東北發展者,論暴力,應是百倍於「奪」字。但是,倪志榮只被判罰款三千元,還獲裁判官稱許「關懷社會」。然則黃、羅、周實際上有沒有被重複懲處,香港司法機關實際上是不是獨立,昭然若揭。任建峰身為律師,批評法庭或有不便,但何必開口為之迴護。



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下不為例 | 蘋果日報 | 果籽 | 名采 | 20171026

下不為例 | 蘋果日報 | 果籽 | 名采 | 20171026

下不為例

中共召開十九大,習總強勢立威。聖人出,黃河清,中華新時代終於出現龐大、博大、恆大的魅力磁場、業力法場、強力氣場,令東西方全人類的精神思想,結構重組,大為提振。
十九大召開期間,有知識分子群組互傳香江第一健筆幾篇鴻文,呼籲林鄭特府在全香港推行簡體字,搶先配合國家,激起來自中華民國的香港散文家蔣芸女士高度質疑。
然後香港首健又忽發長篇,讚頌習主席威權,經手機短訊傳來,有友人指定要我拜讀,問我有何感觸。
我說:中國人等了兩千年,才盼到今天,而且方今七大常委,還赫然列有三代國師王滬寧老師。這就證明,這是中國公共筆桿知識分子得到空前尊崇的新時代。王師北定,家祭毋忘,滬寧先生知識廣博,理論過硬,上蓋劉伯溫方孝孺,下勝陳伯達郭沫若,文人做成國師,襄輔帝政,無力東風伴殘燭,每依北斗望京華,這是中國的讀書人或自稱讀書人的夢想,現在這一行終於得到應有的地位,中國香港的文人也大為興奮,覺得習主席真是一位偉大領袖,這是正常的,我也不禁作如是想。
在香港推廣簡體字,也是應該。不過與其叫林鄭政府推廣,香港人盲目反簡體字厲害,身為報業公共知識分子,如立法二十三條,不如率先為林鄭營造良好的社會氣氛,在自己的專欄先行以簡體排植,垂範香港,中小學跟進,政府部門仿效,此方不負第一健筆之美譽。
朋友聽了,開始撩撥挑逗,問:人家是香港第一健筆,你則是所謂的香江第一才子──雖然傳聞說你用過廁紙包頭──在十九大勝利結束的大喜日子,香港是中國的一部份,香江也是珠江的下游,你是不是也該說點什麼表表態湊湊興?
身為英國本土護照持有人的我聽了,初則有點生氣:這明明是把我歸入中國式山呼萬歲兼文人相輕一類,但來人既然口口聲聲「第一」,倒激活了我壓抑已久的中國文化基因,我遂轉嗔為喜,說:「手機網絡之世,文墨擦鞋之道,切忌可以下刪五百字也無甚影響的長篇大論,更須言精意賅。」
我說罷,沉吟片刻,踱走了七八步,想出新時代嵌字藏名燒餅歌一帖,牛刀小試,恭錄如下,歡迎大陸人民翻牆轉載,版權分文不收,只需註明是香江第一才子某某向香港第一健筆叫陣偶作,兼向國家表忠、向國師獻賀,即可:「近平远定,京兴滬宁,克強须向汪洋彼岸立战书,韓台歸正,乐无边際。」忽然發現偶成一上聯,茲向全國誠徵下聯,祈各省市無數第一健筆才子擲玉拋磚,以毋負中華文化復興盛世焉。



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